Jean-Jacques Celly est né à Marseille en 1934 dans une maison surplombant le Vieux-Port. C’est au-dessus des remorqueurs et des bateaux du Château d’If que s’écoula une grande partie de son enfance. La poésie, celle des manuels scolaires, l’ennuya. C’est la musique qui fut sa première passion. En culottes courtes, il était fervent des concerts classiques et les grandes œuvres musicales lui étaient familières. Il découvrit à treize ans avec délices Laforgue, Apollinaire, Lorca, en même temps que les bienfaits de l’athlétisme dans lequel il se lança avec fougue. En 1951, quelques-uns de ses premiers poèmes, dont certains écrits à quinze ans, lui valent le prix Paul Valéry : Fête Foraine, La Grande Frontière et quelques autres de cette plaquette. Il enrage de sacrifier trop de choses et surtout la musique à ses études littéraires qu’il poursuit à la Faculté d’Aix. Prépare un second recueil de poèmes : Fanfare.