Alexandre Arnoux est né à Digne, en Haute-Provence. Après des études à Nîmes, Chambéry, Lyon et un séjour en Allemagne, il arrive à Paris un peu avant la guerre de 1914 et débute aussitôt dans la littérature. Son œuvre est nombreuse et variée. Romancier et nouvelliste, il publie Abisag ou l’Église transportée par la Foi, Le Cabaret, Le Rossignol Napolitain, Le Chiffre, Les Rêveries d’un Policier amateur, Algorithme, Les Crimes Innocents, etc... Essayiste, il donne, entre autres Rencontres avec Richard Wagner, Contacts Allemands, Études et Caprices. A traduit Le Second Faust de Gœthe et adapté à la scène française plusieurs comédies de Calderon, dont La Vie est un Songe. A tenu enfin la chronique cinématographique aux Nouvelles Littéraires pendant près de dix années et collaboré à de nombreux films. Le théâtre a représenté plusieurs de ses ouvrages, d’une très particulière qualité poétique : Huon de Bordeaux, Petite Lumière et l’Ourse L’Amour des trois Oranges. Poète des 107 Quatrains et membre de l’Académie Goncourt, où il a succédé à Jean Ajalbert.