La lueur diaphane du soir vue à travers les barreaux d'une cellule de crise



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Éditeur :

FeniXX réédition numérique (Méridien)


Collection :

Nouvelles

Paru le : 1987-01-01



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Description
Avec la lueur diaphane du soir, vue à travers les barreaux d’une cellule de crise, Michel Pourny a décidé d’ausculter notre monde, notre société. Tout y passe, de l’École à l’administration, de la philosophie à la T.V. Plus que de nouvelles, il s’agit souvent de sketches, de courtes histoires, parfois de ces légendes que l’on met en dessous des dessins d’humour. Il y a du Siné ou du Chaval chez notre homme. Il va jusqu’à faire des découpages de films aussi ennuyeux à lire que les vrais découpages de cinémas ! La culture en prend un coup. Ainsi, ce personnage qui, à Venise et ses environs, ne sait que répéter : « Tiepolo, Tiepolo ». Proche en cela des auteurs américains, Pourny s’attaque à la mort, il n’hésite pas à la discriminer. Pourny triture les formulaires, les dégorge de leur sale encre. Il se mêle de tout. Dans ses textes, il y a de l’art de la filature. La politique-fiction n’impressionne pas notre homme et il imagine un président de la République, qui applique à la lettre l’idée de changement. Le riche devient le pauvre. Telle dame de Neuilly-sur-Seine se retrouve chômeuse dans les corons. Tel postier se retrouve dans l’agriculture. C’est, en plus court, le monde de Ceux qui auront faim de Martin Maurice. Le style de Pourny est clair, incisif, tranchant. Comme de l’humour livide. À signaler dans cet ensemble, une véritable nouvelle fantastique : "Sourires", où Hitchcock apparaît de façon tout à fait surprenante. À déguster.
Pages
108 pages
Collection
Nouvelles
Parution
1987-01-01
Marque
FeniXX réédition numérique (Méridien)
EAN papier
9782307288473
EAN EPUB SANS DRM
9782307288473

Prix
6,49 €

Né en 1946, à Paris XIV. Après un long exil intérieur, Pourny écoute sonner les quarante coups de la grande horloge de Cergy-Saint-Christophe. Nous sommes le 15 avril 1986. Premiers tintements du matin. Écoutons-le plutôt : « Mon attention était captivée par les éboueurs syndiqués qui vidaient la poubelle, mon esprit vagabondait : et si Plotin n’avait pas existé ? »